L'avenir des ateliers à Brest
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Ateliers Maître Tailleur : un avenir incertain - Brest
samedi 08 juin 2013
Les représentants des Ateliers seront reçus par la députée Patricia Adam, vendredi 14 juin
Au ministère des Armées, la fonction habillement est maintenue sous forme de régie, mais, le futur des Ateliers reste opaque.
Jean-Yves
Le Drian, ministre de la défense, l'a assuré il y a trois jours :
l'externalisation de l'habillement ne se fera pas. « Une bonne nouvelle,
mais qui ne nous met pas à l'abri, s'alarme Nelly Mazé, représentante
de la section syndicale CGT des Ateliers. Notre situation est particulière car nous avons un statut privé. »
Demande de statut d'ouvriers de l'État
Pour
assurer la pérennisation des deux Ateliers de Maître Tailleur en France
(50 personnes à Brest et autant à Toulon), la CGT demande une
réinternalisation de leurs services afin d'être intégré dans la régie
habillement du ministère. « Le statut de Maître Tailleur doit être revu
en 2017, mais pour devenir quoi ? Et d'ici là, l'activité sera-t-elle
maintenue dans les Ateliers ? » s'inquiète Patrick Pliquet, secrétaire
syndical de la CGT Arsenal.
Les
salariés, dont la moyenne d'âge est de 52 ans, s'inquiètent malgré le
plan de charge de 2014 qui est en augmentation. « Le plan annoncé
nécessite douze personnes de plus, remarque Yvon Velly, secrétaire
général CGT Arsenal de Brest. Mais aucune embauche n'est programmée. »
Une douzaine de personnes se sont rassemblées, ce vendredi après-midi,
devant la permanence de la députée Patricia Adam (absente ce jour-là)
pour lui remettre une pétition signée par 1 154 personnes de l'Arsenal.
Cette lettre pétition demande le maintien des activités et des emplois à
l'Atelier, la transparence sur les activités non réalisées par
l'Atelier, le développement des activités complémentaires (tenue de
gendarmerie et autres corps militaires), et l'intégration du statut
d'ouvriers de l'État.
«
Nous voulons être fixé sur notre avenir jusqu'en 2017, afin de pouvoir
travailler sereinement, pendant les quatre ans à venir, avec les
différentes instances, martèle Patrick Pliquet, et préparer un avenir
certain pour les Ateliers de Brest et de Toulon. »
Aude KERDRAON.
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